Chapitre VII : [VULJOTNAAK] Le Mur d'Alduin

Une journée après la fuite de Faillaise en escortant Esbern, nous arrivions à Rivebois afin de faire un point sur la situation vis-à-vis du retour des dragons. Esbern avait beaucoup de choses à nous dire et il n'y manqua point.

Le dragon noir qui ressuscitait les autres dragons se nommait Alduin. Et, en tant qu'Enfant de Dragon, selon la prophétie, il était de mon destin de l'éliminer. Alduin redonne vie aux dragons afin de réinstaurer leur règne sur toutes les autres races mortelles. Et d'après Esbern, le retour d'Alduin est également le signe de la fin des temps. Personnellement, je pense qu'il divaguait un peu sur ce point-là, mais ayant vue de quoi il était capable, il était évident qu'il ne fallait pas prendre ce dragon à la légère. Esbern nous fit comprendre que nous devions d'urgence retrouver le Mur d'Alduin sur lequel étaient sculptés tous les secrets des ancêtres des Lames, qui détenaient un savoir immense sur les dragons et qui, entre autre, avaient déjà vaincu Alduin dans le passé.

Esbern avait localisé le Mur d'Alduin, il se trouvait dans le Temple d'Havreciel, dans la région du Karth, à l'Ouest de Bordeciel. C'est à partir de ces informations que nous nous préparions à partir à nouveau en voyage.

Nous avons galopé tout le long de la matinée du lendemain afin de parvenir à Karthecime, l'entrée du Temple d'Havreciel. Karthecime était un grand campement de bandits parjures de la région du Karth, demeurant dans de sombres traditions cannibales, le combat était donc inévitable. Or, cela ne se déroula pas comme prévu. De base, nous devions éviter une attaque frontale afin de privilégier l'intrusion parmi eux jusqu'à pénétrer dans la grotte qui débouchait vers le temple. Mais un dragon avait attaqué le campement des Parjures. Ce dragon se nommait Vuljotnaak. Inutile de vous dire à quel point ce fut un véritable merdier sur le champs de bataille. Des dizaines de Parjures tentaient tant bien que mal à lutter contre le dragon, mais la création brûlait sans peine leurs misérables équipement en peau de bête et leurs abris de bois. 

Ils tombèrent tous comme des mouches sous le souffle ardent de Vuljotnaak, puis, la situation tourna rapidement à notre encontre. Etant donné que la majorité des Parjures étaient tombés, le dragon fondit droit vers nous. Je dus user de mes compétences d'Enfant de Dragon pour calmer le jeu. Et tandis que Delphine et Esbern se précipitaient vers la grotte en éliminant quelques Parjures qui restaient, je provoqua en duel Vuljotnaak. 

Nos cris draconiques dessinèrent un terrible débat à l'issue fatale. Et après une dizaine de minutes d'un duel ardent, mon épée acheva Vuljotnaak. Je pris le temps d'absorber son âme avant de rejoindre Delphine et Esbern.

A l'intérieur de la grotte, les premiers signes architecturaux du Temple d'Havreciel se présentèrent. Esbern nous aidait à avançait en ouvrant quelques ponts grâce à plusieurs jeux de symboles qui devaient protéger le lieu de toute mauvaise intrusion, ce qui, visiblement, semblait avoir plutôt bien fonctionné.

Bientôt, une gigantesque salle nous fit face. Un cercle était sculpté au sol avec différents symboles antiques, face à un visage titanesque sculpté sur le mur qui se dressait devant nous. Esbern disait que le passage vers le temple se trouvait derrière la grande sculpture et que j'étais le seul à pouvoir l'ouvrir en versant mon sang dans le sceau creusé à même le sol, sous mes pieds.

Je m'exécuta. Une fois mon sang versé, le sceau s'illumina afin de nous laisser paraître les escaliers nous conduisant droit vers le temple.

De l'autre côté du grand portail derrière les escaliers, les splendeurs architecturales du Temple d'Havreciel nous tendirent les bras. Autant vous dire qu'Esbern était fou de joie, on croirait un enfant. Mais ce qui nous marqua tous était le majestueux Mur d'Alduin. Imposant, il était sculpté de haut-reliefs impressionnants. C'était à travers ces haut-reliefs qu'étaient renfermés tous les secrets des ancêtres des lames vis-à-vis de la solution pour vaincre Alduin.

Le Mur retraçait toute l'histoire de la Guerre des Dragons contre les Lames qui avait conduits, paradoxalement, à leurs disparitions.

Les réponses à nos questions se trouvaient au centre même du Mur. Ici avait été sculptée la façon dont les anciens Parleurs avaient usé pour vaincre Alduin. Esbern lisait le Mur à haute voix. Et d'après sa lecture, les anciens Nordiques avaient utilisé un Cri pour faire tomber Alduin des cieux. Ce Cri semblait être la solution à nos interrogations.

Cela semblait bien certain, nous devions retrouver ce Cri. Bien que nous ignorons tout de lui, que ce soit de ses origines ou son véritable rôle, le Mur d'Alduin était clair. En usant ce Cri, les anciens Nordiques Parleurs avaient fait tomber Alduin des cieux, ce qui précipita sa décadence et mit fin à la guerre. Mais la fin du Mur d'Alduin semblait bien plus inquiétante...

Delphine me demanda alors si, lors de mon voyage, j'avais entendu parler de ce fameux Cri, mais malheureusement, et curieusement, il ne me disait absolument rien du tout. Je lui fit comprendre qu'alors les Grises-Barbes devaient sans doute savoir quelque chose. Elle ne semblait pas être très amie avec les Grises-Barbes, selon elle, et je la rejoins sur ce point, les Grises-Barbes avaient tellement peur du pouvoir de la Voix qu'ils ne l'utilisaient pas et préféraient garder leurs savoir en étant reclus au sommet de la Gorge du Monde. Il est vrai qu'ils ne faisaient rien pour lutter contre la guerre civile, et encore moins contre le retour des dragons qui menaçait chaque jour l'avenir de Bordeciel...

Pendant ce temps, Esbern continuait sa lecture du Mur d'Alduin et nous fit part de son inquiétude concernant la fin de celui-ci. Le Mur semblait insister sur le fait que le retour d'Alduin pouvait précipiter le monde vers le fin des temps et que l'Enfant de Dragon qui devrait lui faire à ce moment-là devait être le tout dernier.

Je commençais à comprendre petit à petit pourquoi les dieux d'Alphasia m'avaient envoyé ici...

Chapitre VI : Coincé dans la Souricière

Il ne m'a suffit que d'une nuit entière pour parvenir à Faillaise au grand galop, les murs de la cité se présentèrent à moi dès le petit matin. Je connaissais par coeur les sous-terrains de la ville. Faillaise avait une mauvaise réputation à cause de la Guilde des Voleurs qui pillait sans cesse les villageois de Bordeciel, et cette guilde se cachait dans la Souricière, un immense réseau de sous-terrains caché sous la ville. Bref, une cachette excellente pour qui que ce soit, et selon mes sources de la Guilde des Voleurs, Esbern était bien caché quelque part ici. 

Néanmoins, quelque chose n'allait pas. L'aubergiste de la Souricière (car oui, il y a bien une taverne au coeur du marché noir sous la ville) me fit part que des agents du Thalmor recherchaient quelqu'un, il n'y avait vraiment plus de temps à perdre.

A travers les longs couloirs sous-terrains, je me rendis là où l'on m'avait indiqué la cachette d'Esbern. Avant d'y parvenir, je tomba sur deux agents du Thalmor qui semblaient perdus. Sans attendre, je dégaina mon arme et les liquida. J'accourus alors droit vers la planque d'Esbern, par chance, les agents du Thalmor se sont tous paumés dans les sous-terrains, ce qui pourra nous faciliter la possibilité de les semer.

Je frappa à la porte de la planque d'Esbern, le vieil homme me renvoya mais je lui avoua que j'étais l'Enfant de Dragon et que j'avais été envoyé par les Lames pour venir le chercher. Inutile de vous dire à quel point ça la calmer. Il peina à m'ouvrir sa porte tellement il semblait heureux de ma venue. Une fois celle-ci d'ouverte, je lui fis comprendre qu'il fallait d'urgence quitter les lieux à cause des agents du Thalmor qui étaient à sa recherche.

Esbern termina ses préparatifs avec hâte et nous quittions sa planque. Courant à travers les couloirs en direction de la sortie, deux agents du Thalmor nous barrèrent la route, je n'eus à peine le temps de dégainer mon épée qu'Esbern lança une boule de feu qui les grilla sur place. Visiblement, le vieil homme n'avait rien perdu de ses anciens talents de défenseur de l'Empereur...

Le suite se déroula sans soucis, j'avais eu raison lorsque je pensais que les agents du Thalmor s'étaient séparés et perdus à travers les maints tunnels de la Souricière.

Il nous était à présent temps de rejoindre Delphine à Rivebois afin de faire un point sur la situation.

Chapitre V : Immunité Diplomatique

J'étais enfin prêt. Demain, dès l'aube, je partis au grand galop pour Solitude avec Delphine afin d'exécuter notre plan : Dame Elenwen, Haute Elfe du Domaine Aldmeri, organise régulièrement des soirées privées dans l'Ambassade du Thalmor. Delphine avait réussi à se procurer une invitation pour la prochaine de ces soirées. Je devais donc m'introduire parmi les Thalmors afin d'y trouver des documents privés attestant du rôle du Thalmor dans l'affaire du retour des dragons. Cela paraissait simple, vue comme ça, mais le domaine était grandement gardé et un plan d'action était nécessaire pour ce genre d'opération. 

Malborn, un elfe, nous attendait à Solitude. C'était lui qui tenait le bar de l'ambassade et qui, entre autre, devait m'aider à pénétrer dans les salles privées du domaine.

Une fois tout d'organisé, il était temps de passer à l'action.

Le soir, devant l'Ambassade du Thalmor, les premiers gardes contrôlèrent nos invitations. Tout était en règle. La soirée pouvait commencer. La première personne à s'intéresser à moi était Elenwen elle-même, l'échange fut court, mais correct, j'étais doué pour la fourberie (ce n'est pas pour rien que j'ai pris la décision de ne rien écrire à propos de mon passage à Faillaise... Vous verrez cela plus tard)

A partir de là, tout se déroula très vite. Je fis une rapide connaissance des autres invités histoire d'éveiller aucun soupçon, puis je passa à l'action.

Malborn me fit entrer dans la cuisine, faisant croire à autrui que je me sentais mal. Une fois arrivé dans une petite pièce, je m'équipa de ma panoplie quotidienne, prêt à frapper, et laissa Malborn à ses occupations.

Grâce à mes potions d'invisibilité que Malborn à réussir à cacher dans le domaine, je passa les première salles privées devant les gardes sans qu'ils ne se rendirent compte de quoi que ce soit. Ces potions d'invisibilité sont pratiques, certes, mais si je ressens la moindre douleur, l'effet d'invisibilité s'estompe, sans parler du fait qu'elles ne couvrent pas du tout mes bruits. Néanmoins, je parvins sans soucis dans la cour extérieur, derrière le bâtiment où se déroulait la soirée. Mais là, ce fut la misère...

Je glissa sur les escaliers gelés et m'effondra en plein sur un garde. L'effet d'invisibilité s'estompa et je fus repéré... 

Je tua les deux gardes Thalmors, et sans plus attendre, je me précipita dans le bâtiment privé d'Elenwen où tous ses documents secrets se trouvaient. Bien entendu, le merdier que j'ai foutu dehors n'a pas laissé les gardes du bâtiment paisibles. A peine j'ouvris la porte que je fus attaqué par quatre gardes. Les combats s'enchaînèrent ne laissant point place aux négociations. Aucun d'entre eux ne résista aux coups de ma lame, j'évitais néanmoins d'utiliser mes cris draconqiues pour éviter d'attirer d'autres gardes. 

Mais une fois eux d'éliminés, je fouilla toutes les pièces jusqu'à enfin trouver trois curieux dossiers. Deux étaient des dossiers sur Delphine (ce qui ne me surprenait pas) et sur Ulfric Sombrage. Visiblement, ils tentaient d'utiliser ce dernier pour mieux fragiliser l'Empire grâce à sa rébellion nordique. Quand à l'autre dossier, ce fut assez surprenant. Il me dévoila que le Thalmor aussi était en train d'enquêter sur le retour des dragons et qu'ils accusaient même les Lames d'en être responsables. Or, ils semblaient être sur une piste. Le dossier évoquait un certain Esbern, ancien redoutable Lame qui avait disparu depuis un moment. Le Thalmor avait découvert que cet homme était caché quelque part dans Faillaise et qu'il était l'un des seuls êtres en Bordeciel à avoir le plus de connaissances sur les dragons. Ma mission étant terminée, il était temps pour moi de quitter une bonne fois pour toute les lieux.

Quitter l'Ambassade était plutôt simple. Dans les sous-sols, il y avait une trappe qui donnait sur un sous-terrain qui menait jusqu'à dehors hors du domaine. J'eus même l'occasion de libérer un prisonnier. Une fois sauvé des lieux, je ne perdis point de temps et me dirigea droit vers Rivebois.

Deux jours de marche plus tard, je fis mon rapport à Delphine. Elle connaissait en effet Esbern, il s'agissait bien d'un ancien membre des Lames. Elle me confirma également qu'il avait bien un long savoir vis-à-vis des dragons. A l'époque avant la Grande Guerre qui déclencha de déclin des Lames, Esbern n'était pas vraiment pris au sérieux par les autres membres des Lames. Il évoquait beaucoup des histoires farfelues de risque de fin des temps et autre, il était surtout pris pour un fou, et ces révélations firent un froid à Delphine qui se rendit alors compte qu'il ne devait pas être si fou que ça.

Sans plus attendre, Delphine me fit comprendre que je devais me rendre d'urgence à Faillaise. Car le Thalmor a sans aucun doute déjà découvert l'objectif de notre attaque, et donc, ils devaient également rechercher en priorité Esbern afin de nous barrer la route.

Dans le quart d'heure qui suivit, je scella mon cheval, un nouveau voyage vers le Sud-Est m'attendait.

Chapitre IV : [SAHLOKNIR] Une Lame dans l'Ombre

Le voyage jusqu'à Rivebois ne fut pas si long, le grand galop de mon cheval de Blancherive prouve qu'il est une excellente monture. Ainsi, j'arrivais à destination vers minuit. Une fois dans l'auberge du Géant Endormi, je demanda de louer la mansarde. Delphine, l'aubergiste, me répondit qu'il n'y avait pas de taverne mais elle m'invita à la rejoindre dans l'une des chambres. 

Dans la pièce, Delphine alla droit au but : Elle me montra la Corne de Jurgen Parlevent. J'hallucinais. C'était elle qui avait pillé le tertre avant mon arrivée. Sans plus attendre, elle m'invita à la suivre vers un lieu secret sous l'auberge.

D'emblée, Delphine me fit comprendre qu'elle attendait la venue de l'Enfant de Dragon. Elle était l'un des derniers membres des Lames, les anciens protecteurs de l'Empereur, jadis puissants chasseurs de dragons. Sa mission était donc d'éliminer les dragons qui commençaient sérieusement à semer le chaos partout dans Bordeciel. Depuis des temps immémoriaux, avant le disparition des dragons et que les Lames ne changent de fonction pour protéger l'Empereur, l'organisation était sous les ordres de l'Enfant de Dragon qui était le seul à pouvoir éliminer les dragons en dévorant leurs âmes. Delphine avait déjà enquêté sur leur mystérieux retour et accusait le Thalmor (Ennemi éternel des Lames ayant pour but de renverser l'Empire) d'en être à l'origine. En effet, selon Delphine, le Thalmor aurait pu réveiller les dragons afin de fragiliser Bordeciel afin de faire chuter l'Empire. Etant l'Enfant de Dragon actuel, j'étais le seul en Bordeciel capable de dévorer les âmes des dragons, d'apprendre leurs cris, afin de les retourner contre eux. Car ici en Tamriel, les dragons ne sont pas des créatures désirant remplir leurs cavernes de trésors, non, ils cherchent à assujettir toutes espèces mortelles, ou simplement éradiquer celles qui s'opposeront à eux.

Delphine avait découvert que les anciennes tombes de dragons se vidaient de plus en plus. Les dragons revenaient à la vie et quelque chose ou quelqu'un en était à l'origine. Pour elle, il s'agissait probablement du Thalmor mais elle voulait en avoir le coeur net. Surveillant le rythme des tombes se vidant, elle avait découvert quel dragon était le prochain à revenir à la vie et quand cela se déroulerait. Il s'agissait du tertre au Bosquet de Kyne dans 2 jours.

2 jours, c'était justement le temps du voyage à pied jusqu'au Bosquet de Kyne. Il n'y avait donc pas de temps à perdre. Les préparatifs effectués, nous avons pris la route vers la tombe de Sahloknir, le dragon enterré il y a des siècle par les anciens nordiques au Bosquet de Kyne.

Après les deux jours de marche, nous étions arrivés au Bosquet de Kyne. Visiblement, le tertre n'avait pas été creusé, le dragon Sahloknir n'était pas encore revenu à la vie. C'est au bout de trois heures d'attente que l'incroyable se déroula.

Un gigantesque dragon noir arriva au-dessus de nous. Je le reconnu, c'était lui qui avait détruit Helgen lorsque j'ai été arrêté par les impériaux. Le dragon noir rôdait autour de tertre en disant d'étranges phrases dans le langue draconique.

Quand tout à coup, Delphine et moi furent stupéfait. La terre sur le tertre se souleva et le squelette de Sahloknir se réveilla, jusqu'à se regénérer entièrement. Sahloknir était revenu à la vie.

Puis il échangea quelques mots avec le dragon noir. Puis ce dernier, toujours dans le ciel, me fixa du regard et me parla. Il disait que cela était assez ridicule que je sois Enfant de Dragon mais que je ne comprenais point le langage des dragons. Puis il se retira, et Sahloknir nous attaqua.

Dégainant nos armes, Delphine et moi luttions férocement contre la créature. Le duel était ardent et terrible. Sahloknir se défendait et se battait vaillamment, mais nos lames eurent raison de lui. 

Sahloknir mort, son cadavre s'enflamma et j'absorba son âme. Delphine semblait rassurée de me voir absorber l'âme de Sahloknir, elle avait enfin la preuve que j'étais bel et bien l'Enfant de Dragon. Elle prit alors le temps de me parler de son rôle et de nos prochains objectifs. En savoir plus sur cet étrange dragon noir qui a ressuscité Sahloknir. Et pour se faire, il me fallait la rejoindre à Rivebois dans deux jours, lorsqu'elle aura terminé de préparer son plan d'attaque.

Chapitre III : La Corne de Jurgen Parlevent

La dernière épreuve des Grises-Barbes m'attendait dans la tombe Ustengrav de Jurgen Parlevent, le père fondateur du Haut-Hrothgar. Le voyage jusqu'au tombeau fut un peu long, même si j'ai trouvé cela comique de descendre les 7000 marches de la Gorge du Monde (je ne m'arrêterais pas sur le nombre de fois où j'ai failli me rétamer...) 

C'est le lendemain, aux heures de midi, que j'arrivais devant le tombeau au Nord de Morthal. Déjà, des bandits et des mages m'attaquèrent à l'entrée du tombeau. Après les avoir éliminé, j'entra dans le tertre.

En son intérieur, je compris dès la première salle que les bandits et mages qui m'avaient attaqué à l'entrée du tertre étaient en train de le piller. Mais ils avaient réveillé les draugrs qui gardaient les lieux et se faisaient descendre un à un. Cela m'arrangeait car du coup, j'avais bien moins d'adversaires à combattre. 

Les combats furent brutaux et assez bordéliques. Entre sortilèges et cri draconiques, ce fut une véritable zizanie. Mais cela tourna à mon avantage, les mages avaient été éliminés par les draugrs et il ne me restait plus qu'à les finir. Je pouvais ainsi continuer ma descente dans les profondeurs du tombeau.

Ce tertre n'est pas si différent des autres. Au contraire, je le trouvais bien plus facile d'accès. Faut dire aussi que les bandits et mages ne devaient sans doute pas être à leur premier essai, il y avait les cadavres de draugrs partout. Un peu plus loin, je fit la découverte d'un Mur Draconique renfermant un mot ancestral draconique que j'appris en le lisant. Le nouveau cri en moi, deux draugrs sortirent de leurs tombes et m'attaquèrent.

Ceux-ci morts, je repris mon chemin.

A un moment de mon avancée, les couloirs devenaient de plus en plus piégés, c'était assurément le signe que je m'approchais de la Corne de Jurgen Parlevent. Quelques araignées géantes tentèrent de me barrer la route, mais je leur fit clairement comprendre que cela était bien inutile.

Et enfin, après une centaines de mètres plus tard, j'arrivais dans la salle finale.

Je trouvais cela un peu trop facile, et j'avais bien raison, car la Corne de Jurgen Parlevent n'était pas sur son socle, quelqu'un était passé avant moi et m'avait d'ailleurs laissé un message.

Le mot m'invita à rejoindre son auteur dans l'auberge du Géant Endormi de Rivebois. Je n'avais pas une minute à perdre car j'avais ce curieux pressentiment que mon lot de réponses à toute cette histoire devait m'attendre autour d'un bon verre d'hydromel.