Les Emblèmes du Haut-Hrothgar

Voici les différents emblèmes répartis le long des 7000 marches jusqu'au Haut-Hrothgar, contant l'épisode mythologique de Bordeciel lorsque les hommes usèrent de la Voix pour chasser les dragons.

Chapitre II : La Technique de la Voix

Après avoir voyagé et exploré la majestueuse région de Bordeciel, il était temps pour moi de revenir sur ma quête principale : Qu'attend-t-on de moi en ce monde ? Pourquoi serais-je Enfants de Dragon, et donc, héritier d'un pouvoir ancestral aussi redoutable que celui du cri draconnique ? Il me fallait suivre les conseils du Jarl Balgruuf de Blancherive et monter les 7000 marches de la Gorge du Monde où les Grises-barbes m'attendaient pour m'enseigner la fameuse Technique de la Voix.

C'était un long pèlerinage qui m'attendait.

La Gorge du Monde était la plus haute montagne de Bordeciel. En son sommet résidaient les Grises-barbes, il s'agissait de vieux sages qui détenaient, reclus du reste du monde, les plus vieux secrets de Bordeciel. L'ascension de la montagne promettait d'être longue. Mais à son pied se tenait un petit village du nom de Fort-Ivar. C'était plutôt calme comme petite bourgade, à part la bûcheronne qui râlait constamment sa haine des ours, je profitais de la taverne calme pour me reposer avant de monter les 7000 marches jusqu'au Haut-Hrothgar, palais des Grises-barbes.

Le lendemain matin, après avoir filé un petit coup de main à quelques villageois dans leurs petites affaires, je pris la route vers le Haut-Hrothgar. L'ascension était, comme on pouvait s'y attendre, plutôt longue et difficile. Le froid se montrait de plus en plus agressif au fur et à mesure que je grimpais les marches. Mais dans mon ascension, je fis la rencontre de deux pèlerins qui méditaient devant des emblèmes qui racontaient l'histoire de Bordeciel, de l'origine du conflit entre les hommes et les dragons qui a conduit à leur disparition jusqu'à aujourd'hui.

Quelques heures plus tard, j'arrivais enfin à destination. Le palais du Haut-Hrothgar était vraiment impressionnant.

Les portes se refermèrent derrière moi. 5 vieux hommes vêtus de son manteau gris s'approchaient de moi. Il m'encerclèrent bientôt, le tout dans un calme impérial. Arngeir, le seul capable de parler (La voix est bien trop sacrée pour que les Grises-barbes l'usent, je pense...) se présenta à moi.

Il me demanda de confirmer si j'étais bien l'Enfant de Dragon de la légende en lui démontrant la puissance de mon cri draconnique qu'ils appellent le Thu'um. Je lui montra les ravages d'un des cris que j'avais appris lors de mon exploration de Bordeciel. Il en semblait stupéfait, confirmant bien que j'étais un Enfant de Dragon. A partir de là, il m'expliqua beaucoup de chose sur leur philosophie et le rôle véritable du Thu'um. 

Le Haut Hrothgar est un lieu de recueillement, de repos et de prière, les Grises-Barbes et les apprentis de la Voix y vivent reclus et loin des troubles et des problèmes du monde extérieur, ils prient les Dieux et méditent sur l'art de la Voix et la force du monde. Les Grises-Barbes suivent les enseignements de Jurgen Parlevent pour qui le Thu'um était un moyen d'atteindre la plénitude intérieure, on dit que les maîtres les plus anciens écoutent la Voix et le souffle du ciel pour ainsi entendre les appels de Kyne.*

Les exercices commencèrent alors. Il m'enseignèrent quelques mots draconniques le tout en m'expliquant leur essence.

Cela dura environ deux heures. Nous avions terminé l'apprentissage dans la cour du temple. Ici, Arngeir m'appris que l'enseignement de base était terminé, que j'étais prêt à repartir en voyage. J'ai trouvé ça un peu osé de leur part, ils semblaient en avoir rien à carrer du retour des dragons. Je tentais en vain de leur demander bien plus d'explications sur mon rôle en tant qu'Enfant de Dragon, mais Arngeir paraissait être complètement décalé des soucis du monde, je devais donc me démerder de ce côté-là... Néanmoins,Arngeir me fit part que j'avais une dernière épreuve à effectuer : Je devais retrouver la Corne de Jurgen Parlevent, le père fondateur du Haut-Hrothgar, afin d'espérer trouver plus de réponses à mes questions.

Chapitre I : Chasse au Clair de Lune

Visitant la ville, je me retrouvai au cimetière où l'on enterrait un enfant. Les parents étaient bien entendu dévastés par cette perte, mais je pris la décision de m'expliquer les raisons de ce drame. Ils ne virent en moi aucune maladresse, et visiblement, ils semblaient rechercher quelqu'un de ma trempe puisqu'ils me racontèrent tout sur le drame. Leur fille avait été déchiqueté par un homme fou du nom de Sinding.

A partir de là, je savais ce que je voulais. L'homme était enfermé dans les cellules de la ville. Je m'y rendis donc pour qu'il m'explique les raisons de son geste. Une fois devant la cellule, l'assassin semblait complètement bouleversé. Il me supplia de croire qu'il avait été maudit par une bague qu'il avait volé au Deadra (dieu) de la Chasse, Hircine. Cette bague lui permet de se transformer en loup-garou, et face à cette pauvre gamine, il avait perdu le contrôle de ses instincts de bête. Il me supplia donc de l'aider à briser la malédiction en éliminant un gibier, symbole de Hircine. Il s'agissait d'un mythique cerf blanc. Etant en Alphasia Dieu de la Chasse, je ne pouvait refuser une invitation à la chasse.

C'est à ce moment que Sinding se transforma en loup-garou avant de s'évader. Je n'ai aps voulu prévenir la garde. Je voulais m'occuper de son cas personnellement.

De retour dans les bois, la chasse pouvait commencer. Au bout de quelques heures de recherche, le cerf blanc me fit face, la traque commença. La course fut longue, nous avions remonté une montagne entière jusqu'à ce que mon cri dragonnique ne le pourfende.

A ce moment, Hircine apparu. Il me dévoila toute la vérité concernant Sinding. Le bougre lui avait volé sa bague afin de bénéficier de nouveaux pouvoirs. Il me demanda alors de le chasser afin de l'honorer comme il se doit. J'accepta sans aucun soucis. Une deuxième chasse s'offrait à moi, elle celle-ci s'annonçait épique ! Car ce n'était pas un cerf, mais un loup-garou qu'il fallait traquer.

Traversant lac et vallée de Bordeciel, je pénétra enfin dans la grotte où la bête m'attendait. En réalité, il ne s'agissait pas vraiment d'une grotte, mais d'une immense clairière au coeur d'une montagne. Le ciel devint alors soudainement pourpre, et une immense lune rouge sang se découvrit. Un appel de loup au lointain faisait signe que la chasse pouvait enfin commencer.

J'arrivais à un campement où des chasseurs avaient été abattus, Sinding en était assurément le responsable.

Je continua la traque, quand tout à coup, Sinding me fit face sur un rocher, dos à la lune rouge. Il cherchait encore à m'inviter de son côté contre Hircine. Mais il ne me connaissait point, jamais je ne ferais face à un collègue de chasse, surtout lorsque celui-ci est un Dieu.

la traque continua. Après une longue poursuite, Sinding m'attaqua et un grand duel eu lieu. Le gibier se défendait ardemment, mais le chasseur restait chasseur, et le gibier restait gibier. Un coup de masse final acheva Sinding. Il ne me manquait plus qu'à le dépecer afin d'honorer pleinement Hircine que, à nouveau, se présenta à moi devant la dépouille de Sinding.

C'est ainsi que se termina la chasse. Hircine me remercia de cette offrande que je lui fis et me remis la peau de Sinding. 

La chasse étant terminée, il était temps pour moi de retourner à Epervine.

Arrivée à Epervine

Chapitre I : Chasse au Clair de Lune

Mmmh... Comment vous parler d'Epervine exactement... A vrai dire, la ville n'a ni une histoire très riche, ni un présent très entraînant. Pour faire simple, c'est ici que se trouve le plus grand cimetière de Bordeciel. Ces régions ont été frappé par de nombreuses guerres au fil des années, et ce cimetière est devenu bien plus vieux que la ville elle-même. Depuis, Epervine reste une ville calme comme la mort, comme disent certains villageois, c'est comme si la ville demeurait sous l'aile d'Arkay, prince Deadra (un dieu, quoi) de la mort, si je ne me trompe. 

Politiquement, Epervine est rattachée à l'Empire. L'ancien Jarl a été contraint par les bourgeois de laisser le trône à son fils, le roi des feignants, même pas fichu de s'occuper un minimum de son peuple, de ce côté-là, je plains son chambellan.

Sinon, Epervine est loin d'être un ville sinistre, bien au contraire. Malgré son silence, les arbres et plantes sont rois ici, colorisant la ville de toutes les splendeurs de la nature. Bref, un bel endroit pour mourir.