• By the Prince's Sword and the Wolf's Call

    [Malgré la trahison de son frère, il était hors de question pour Faeroth de délaisser son propre royaume. Ainsi, il retourna dans les Iles du Sud dans le but d'éliminer une majorité des démons envahisseurs. Il ne fait pas cela pour aider son frère Maëroth, mais au nom du royaume tout entier, car, au fond de lui, il se sentait coupable du déclenchement de cette guerre infernale. De retour sur ses terres natales, il fut interpelé par l'appel d'un loup en provenance d'un petit bois. Il faisait nuit, cela était quotidien d'entendre ce genre d'appel provenant d'une petite forêt, mais il était bien plus rare d'entendre à la suite des hurlements de batailles et des épées s'affronter. Le prince accourut alors droit dans les bois et tomba bien dans une scène de conflits : Une louve se préparait à affronter une dizaine de démons. Sans attendre, Faeroth s'élança dans la bataille imminente.]

     

    Faeroth :

    "Aussi rapide que la course d'un carreau d'arbalète,

    Aussi puissant que le fracas du marteau de guerre,

    Nous frappons avec la fureur dans nos veines,

    L'ennemi recule lorsque nous nous élançons,

     

    La rage du combat m'emplit d'un fureur sans nom,

    Nous sommes la tempête autour du feu de camp,

    Les épées se font joute par le sang et la sueur,

    Lorsque la tête de mes ennemis roulent à mes pieds,

     

    Les peaux rouges nous ont encerclé pensant remplir leurs tripes ce soir de notre chair,

    Mais nous sommes les étincelles au coeur des ténèbres impies,

    Qui illumineront les voûtes maléfiques qui nous cachent l'infinité céleste,

     

    A la vitesse d'un éclat de lumière azuré sous une voûte d'un pourpre macabre,

    Lorsque les cris de guerre se confondent aux agonies omniprésentes,

    Lorsque l'herbe s'abreuve d'une pluie de sang,

    Les étoiles témoignent d'un nouvel affrontement effréné,

    Par l'épée du prince et l'appel du loup,

     

    Par chance, des guerriers alliés viennent nous prêter main forte,

    "Un campement ennemi est proche, vous percez leurs défenses" hurle leur chef,

    De cette offensive et union inattendue nous fragilisons un sol adverse,

    Nous sommes des dizaines contre des dizaines, avec un loup de notre côté,

     

    Seuls les cris ont guidé ces renforts vers le conflit,

    Il n'y a pas de stratégie ni de plan de bataille,

    Alors, laissons nos épées étancher leur soif de sang,

    Et la rythme de la danse du duel nous guider,

     

    A la vitesse d'un éclat de lumière azuré sous une voûte d'un pourpre macabre,

    Lorsque les cris de guerre se confondent aux agonies omniprésentes,

    Lorsque l'herbe s'abreuve d'une pluie de sang,

    Les étoiles témoignent d'un nouvel affrontement effréné,

    Par l'épée du prince et l'appel du loup,"

     

    [Les démons furent tous vaincus et à part quelques blessés dont un grave, il n'y a pas de décès à pleurer du côté de la Lumière, pour une fois... Les guerriers qui étaient venus en renfort contre l'attaque des démons provenaient d'un fortin non très loin du petit bois. Leur chef se nommait Briorne et accepta sans hésiter la proposition d'aide de Faeroth. Ce dernier avait choisi d'aider le fortin à lutter contre l'invasion des démons le temps d'affaiblir leurs forces.

    Le loup suivait notre Héros.]

     


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  • Slumber of Eternity

    [Tandis que la crise éclate dans le Royaume des Iles du Sud, le prince Faeroth continue son ascension céleste en compagnie du mystérieux prophète Erxalion. Ce dernier lui expliquait pourquoi rien en Alphasia ne semblait pouvoir l'aider dans sa quête et donc que l'exploration d'autres mondes était primordiale. En tant que Prince des Etoiles, les portes de l'Espace peuvent s'ouvrir à lui selon sa volonté et le jeune héros se senti rapidement prêt à affronter l'infinitude de l'Espace qui s'offrait à lui. Mais avant tout il avait ce qu'il considérait comme sa mission mère à accomplir en Alphasia : En premier lieu il devait s'entretenir avec sa dulcinée Zyria concernant sa situation et les conséquences qui pouvaient en découler. En Second lieu, il devait tenter à tout prix de sauver son royaume paternel afin de l'honorer jusqu'au bout. Ainsi, Faeroth rejoint, par ses portes spatiales et dimensionnelles, le navire dans lequel Zyria se trouvait en vue d'accoster le célèbre port de Sy'Maloth pendant qu'elle avançait dans sa propre quête.]

     

    Faeroth :

    "Douceur de mes rêves les plus tendres,

    Enlace-moi avant que l'éternité ne me prend,

    Les voies qui s'offrent à moi veulent fendre notre unicité,

    Et je ne veux pas de pleure pour cela,"

     

    Zyria :

    "Mon doux ami, ne crois pas pouvoir me faire pleurer par la distance,

    Car les souvenirs n'ont ni besoin d'espace ni de temps,

    Seul l'essence de notre amour compte,

    Rien ne peut briser ce qui ne s'étend ni ne dure,"

     

    Faeroth :

    "Je connais ta nature effrénée et si colérique,

    Mais j'ai peur de ce que je peux découvrir à l'issue de ma quête,

    Des secrets sur-divins m'attendent, tout me dépasse,

    Et je sais que rien ne peut briser ce qui ne s'étend ni ne dure," 

     

    Les Deux :

    "Des aigles s'envolent au salut d'une nouvelle destinée,

    Les limbes de l'infini se troublent tandis que les cendres de l'éternité dansent,

    Répondant à l'embrassement des deux astres sur le lit océanique,

    Les Vents de l'Eternité soufflent encore ! Les voiles se gonflent !

    Il est temps de dire un autre Adieu..."

     

    Zyria :

    "L'Eternité n'est qu'une incertitude du lendemain,

    Mais en rien le temps qui ne s'estompera pas,

    Au moins, je m'assure que tu reviendras tous les lendemains,

    C'est ainsi que je ne pleurerai pas."

     

    Faeroth :

    "Soit ! à bientôt ma douce...

    Car déjà, un loup semble poser son regard sur moi,

    Un choc de lames sur des armures de plates m'attend !"

     

    Les Deux :

    "Des aigles s'envolent au salut d'une nouvelle destinée,

    Les limbes de l'infini se troublent tandis que les cendres de l'éternité dansent,

    Répondant à l'embrassement des deux astres sur le lit océanique,

    Les Vents de l'Eternité soufflent encore ! Les voiles se gonflent !

    Il est temps de dire un autre Adieu..."

     


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  • Evil Firedrake Awaken

    [Si les dieux n'avaient pas prévu que Maëroth n'assassine, de jalousie, son propre frère, il en était de même pour les démons. Mais à l'inverse des dieux, ces seigneurs de la haine profitèrent de la fragilité du royaume afin d'y semer le chaos. Mais là n'est pas le pire : En arrachant la couronne à son frère en l'assassinant, Maëroth brise la stabilité de la lignée royale et conduit à la libération d'un grand dragon ancestrale. Ce dragon avait été, dans un lointain passé, l'origine même de la naissance du royaume.

    L'histoire du Royaume des Iles du Sud remonte il y a environ 1400 ans, peu après l'exil des pirates suite à la terrible bataille navale du port de Sy'Maloth au le continent Iméras. Ayant fui cette terrible bataille, des marins s'étaient réfugiés sur ces îles au Sud du Continent Elaros afin d'y bâtir une nouvelle communauté insulaire. Or, un grand dragon avait déjà ces îles comme territoire. Cette terrible créature, du nom de Vulkur'Nÿr, refusait catégoriquement que quiconque ne vienne s'installer sur ses îles. La communauté, épuisée par un si long voyage, eut ainsi l'idée de duper le dragon sans l'affronter directement. Cette idée vînt de Broneroth, haut-mage et père d'une famille dont les membres étaient également doués dans la magie. Broneroth avait rejoint les marins exilés pour deux raisons : La première en tant que protecteur, car lui et ses trois enfants étaient de bons mage-guerriers. La deuxième était que Broneroth désirait lui aussi s'installer loin des grandes villes afin de profiter de sa future retraite. Le piège préparé par Broneroth était très simple : Attirer le dragon dans une grotte piégée où il resterait enfermé grâce à un puissant sortilège. C'est sans encombre que le piège se déroula. Broneroth savait qu'attirer un dragon était simple, lui montrer de l'or et lui faire croire d'où il provenait était une ruse plutôt efficace.  Suite à cet exploit, les marins décidèrent de faire de Broneroth leur chef afin d'établir la communauté. Ce n'est que petit à petit que la petite communauté est devenu le royaume des Iles du Sud, toujours gouverné par la famille de Broneroth.

    La libération du dragon Vulkur'Nyr était la dernière chose à laquelle le royaume pouvait s'attendre. Plus personne ne se souvenait de lui jusqu'à ce que celui-ci ne surgisse d'une montagne et menace de brûler le royaume tout entier afin de retrouver ses terres. Or, le royaume est encore en deuil du Prince Faeroth, le pensant toujours mort alors que ce dernier suit son destin bien loin de ces terres. C'est donc à Maëroth que revient la tâche de protéger le royaume.]

     

    Maëroth :

    "Qui es-tu sombre créature écarlate ? Que nous veux-tu ?

    Tu oses élever les flammes des abîmes sur mes provinces,

    Mais tes crocs ne pourront trancher la chaire de notre innocence,

    Car ma lame sacrée fendra ton coeur ténébreux !"

     

    Vulkur'Nyr :

    "Je suis l'esprit ancestral de ces îles, mécréant !

    Ton sang a l'odeur du Mage Trompeur, tu m'affames !

    Ainsi je suis libre et assoiffé par la Vengeance,

    Je n'ai aucun sacrifice à faire, et je n'aurais je pitié pour rien !

    Ton royaume brûlera !!"

     

    Le Roi :

    "Unifie les îles, mon fils... Que les murs de notre château résistent au ciel !

    Un grand démon s'est réveillé, les temps à venir marqueront notre histoire...

    De nouveaux champions doivent s'unir à la défense de nos provinces !

    J'ai entendu jadis mon grand-père parler de flammes célestes ancestrales,

    Et de craindre la chaos qui adviendra lorsqu'elles nous feront face,

    Unifie les îles... Fais appel aux seigneur des îles..."

     

    Maëroth :

    "Je vais élever les Bannières Bleues de la Guerre,

    Les îles seront unifiées afin de défendre le Royaume,

    Notre forteresse va renvoyer les flammes célestes,

    Le dragon tombera avant qu'il ne s'envole !!"

     

    Les Démons :

    "O grand dragon des temps ancestraux, te joins-tu à nous ?

    Nous ensanglantons les villages des petites provinces du royaume,

    Nous sommes la terreur, nous sommes la souffrance,

    O Dragon, veux-tu accompagner notre malédiction ?"

     

    Vulkur'Nyr :

    "Pardon ? Avez-vous perdu l'esprit ? Vouloir m'acheter est une volonté de mourir,

    Par conséquent, mes flammes consumeront les vôtres !"

     

    Le Roi :

    "O Dieux... Mon beau royaume est sur le point de tomber...

    Pourquoi a-t-il fallu que mon bon Faeroth nous quitte,

    Juste à l'aube de ce chaos ? Je maudis ces bandits !

    Que la colère divine se déchaîne sur eux !

    Je maudis ces bandits ! Entendez-moi divins, je maudis les bandits qui ont assassiné mon fils !"

     

    Maëroth :

    "Père, faites-moi Roi et je jure de mener la bataille vers la victoire,

    Afin de réinstaurer l'ordre sur notre royaume.

    Père, accordez-moi le Pouvoir d'un roi afin de noyer le Feu,

    Accordez-moi la Majesté et la Gloire dans l'Histoire !"

     

    Le Roi :

    "Que la colère divine se déchaîne sur eux,

    Je maudis ces bandits ! Entendez-moi divins, je maudis les bandits qui ont assassiné mon fils !"

     


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  • Everything Fades to Gray

    On culpabilise toujours l'enlacement de la Nuit,

    Lorsque le souffle s'estompe à l'aube des cendres,

    Ainsi le temps passe dans l'attente d'une peau de suie,

    Avant que la Faux Ténébreuse ne vienne nous prendre,

     

    Désormais les yeux se ferment à toute aube,

    Nous devenons les nouveaux endormis du jour,

    Voyageant droit vers le si craint crépuscule,

    Pensant rechercher l'éternité de la nuit,

     

    Nous forgeons toutes les nuances de gris de la Finalité,

    Sans partir en quête de l'essence même de cette Vérité,

    Nous nous noyons dans toutes ces nuances de gris pour l'Eternité,

    Sans se douter que le parcours de la vie est cette clé,

    Ainsi résonnent les nuances de gris,

     

    Nous craignons vagabonder sur un chemin d'étoiles,

    Se risquant de sombrer vers l'inconnu absolu,

    Négligeant que la Fin se mouve telle la danse d'un voile,

    Courons avec la conviction que toutes voies continuent,

     

    Nous forgeons toutes les nuances de gris de la Finalité,

    Sans partir en quête de l'essence même de cette Vérité,

    Nous nous noyons dans toutes ces nuances de gris pour l'Eternité,

    Sans se douter que le parcours de la vie est cette clé,

     

    Ainsi résonnent les nuances de gris,


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  • The Prophet Revelations

    [Voyageant à travers le Tunnel de Lumière après avoir été assassiné par son frère, Faeroth fut stoppé dans son envol vers l'Au-delà par une ombre au coeur du Tunnel. Cette ombre était celle du prophète Erxalion qui lui révéla que sa mort était nécessaire pour accomplir sa quête mais que rien n'était écrit concernant le déroulement de celle-ci. Par conséquent, les dieux ne pouvaient s'attendre à ce que le Prince succombe déjà et encore moins de la main de son frère. C'est ainsi que le prophète répondit aux questions du Prince des Etoiles avant qu'il ne revienne sur Terre.]

     

    Faeroth :

    "Je vagabonde seul en initiant cette étrange quête,

    Est-ce donc cela, la Solitude, que je dois endurer tout le long de mon voyage ?

    Je sens que mon âme se perd dans les limbes de l'Espace,

    Etre piégé au coeur d'un jeu divin,"

     

    Erxalion :

    "Je comprends ton désarroi,

    Rien dans ce monde ne pouvait s'attendre à ce que cette épée,

    Perce ton coeur pur et ton âme sainte,

    Mais aucun dieu n'est responsable de ce sort"

     

    Faeroth :

    "Depuis l'aube de mon aventure,

    Je ne fais plus aucun rêve,

    N'y a-t-il donc aucune clé ? Est-ce cela la route initiatique vers le Néant ?

    Y a-t-il réellement un ennemi dans cette histoire ?

    On me parle d'âme pur mais cela ne rapporte peu,

    J'erre sur des chemins inter-dimensionnels."

     

    Erxalion :

    "Tu penses chercher des indices mais il n'en est rien,

    L'essence de l'Espace n'est pas une réponse à une question,

     Elle n'est que son propre être - les passages infinis,

    Ne cherche pas les clés, trop ont chuté dans ces aventures,

    Il n'existe pas de réponse à l'infinitude,"

     

    Faeroth :

    "Si la mort ne peut m'arrêter,

    Alors l'éternité m'enlace,

    A moins que la mort ne soit qu'une simple bouffonerie,

    Car je me vois faire demi-tour dans ce Tunnel Lumineux,

    Alors que mon coeur saigne encore,"

     

    Erxalion :

    "Et si la mort n'est pas la clé de la fin,

    Peut-on dire que celle-ci existe ? Ou la Fin ?"

     

    Faeroth :

    "Certains ont vécu toutes les valeurs et les peines de la vie,

    Alors que je ne suis qu'à l'aube de mon existence,

    Et l'on m'ouvre déjà les chemins des essences des choses,

    Les échos de la galaxie s'étendront lorsque mes pas fouleront la toile de pourpre,

    Des chants lyriques spatiaux répondront aux poèmes épiques temporels,

    La danse de l'Espace-Temps s'ouvre au voyageur errant,

    Vers les univers où les lois de l'épique s'estompent,

    Prennent source les contes nouveaux de ce qui nous entoure."

     

    Erxalion :

    "Ainsi, tu te réveilleras sous ce chêne ! Ton Royaume est en danger, dégaine ton épée !

    Tu te lèves la douleur au coeur mais l'âme astralisée,

    Les dieux ne t'ont pas choisi, mais tu es leur réponse !"

     

    Faeroth :

    "Sachant que la mort n'est pas limite de l'Espace-temps,

    Il est temps qu'un trône trouve son roi parmi les étoiles,

    Je me lève la douleur au coeur, mais mon âme est astrale,

    Les divins ne me concernent plus, les univers sont ma réponse !"

     

    Erxalion :

    "Les échos de la galaxie s'étendront lorsque tes pas fouleront la toile de pourpre,

    Des chants lyriques spatiaux répondront aux poèmes épiques temporels,

    La danse de l'Espace-Temps s'ouvre au voyageur errant et solitaire,

    Vers les univers où les lois de l'épique s'estompent,

    Prennent source les contes nouveaux de ce qui nous entoure."

     


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