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Blancherive VIII : Les Compagnons - Partie V : Pure Vengeance
Chapitre VIII : Les Compagnons
Partie V : Pure Vengeance
Pas de temps à perdre ! Kodlak ne supporte pas la vengeance, mais Vilkas ne peut pas accepter que les Compagnons se laissent faire. De ce côté, je partage entièrement son avis, mais de l'autre, j'admets avoir eu l'impression de faire une erreur en partant au Refuge de Pénombris afin d'éliminer les derniers membres de la Main d'Argent. Il était hors de question, par respect pour lui, de s'y rendre afin de venger Kodlak, mais surtout d'y récupérer les fragments de Wuuthrad volés. De mon côté, j'avais cerné l'idée : On ne tue que par nécessité. Mais je ne pense pas que Vilkas suivait cette même opinion.
Une fois arrivé au Refuge de Pénombris, une nouvelle nuit de sang eu lieu...
Je m'efforçais à ne penser qu'aux fragments du Wuuthrad. Mais j'admets ne pas avoir usé de la moindre discrétion. Bien au contraire : J'étais le premier à fondre sur l'ennemi.
Vilkas était complètement perdu dans sa folie sanglante. Il était très attaché à Kodlak, et il pensait, dans la folie sanguinaire, lui rendre hommage en tuant chaque membre de la Main d'Argent. C'est là que je compris que nous étions dans l'erreur. Du moins, qu'il était dans l'erreur. Sa folie de pure vengeance me réveilla et me focalisa sur l'objectif le plus important : Wuuthrad.
Il m'était impossible de calmer Vilkas. Je craignis qu'il ne commette le pire une fois arrivé à la salle finale, où le chef ennemi nous attendait sûrement. Je le dévança alors, brisa la dernière porte, et fondit droit sur la dernière garde afin de faire couler le sang une bonne fois pour toute au nom d'Ysgramor, Père des Compagnons.
Leur chef mort. Nous pillions leur trésor et récupérions les fragments du Wuuthrad.
Après l'ignoble chaos sanglant et tourment sonore qui faisaient écho à travers les couloirs du Refuge de Pénombris, un silence impérial s'installa.
Sans un mot, nous quittions ce lieu maudit, la boule au ventre. Du moins, je l'avais pour Vilkas. Lisant l'expression de son visage, je compris qu'il venait d'avoir conscience d'avoir fait une lourde erreur: Il avait vengé Kodlak - La Main d'Argent avait été éradiquée par sa lame.
De retour à Blancherive, les funérailles de Kodlak nous attendaient.
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