Assurément la plus belle ville de Bordeciel, Solitude reflète, rien que par son architecture ordonnée et éclatante, la splendeur de la droitesse impériale. Du moi, ça ne reste que du visuel, et heureusement. Auparavant dirigé par le Haut-roi Torryg, avant qu'il ne soit assassiné par Ulfric, la châtellerie est aujourd'hui dirigée par la belle Elisif. 

Cela n'est une surprise pour personne. Solitude est la capitale de l'Empire en Bordeciel - Solitude est l'Empire. C'est ici qu'est installé le quartier général de l'Empire où se déroulent les phases de recrutement pour les nouveaux soldats. Vous l'aurez donc compris, il n'est pas bon d'être Sombrage ici, je devais donc éviter de trop parler politique... 

D'ailleurs, à mon arrivée en ville, un Sombrage était en train de se faire exécuter. Et visiblement, il était beaucoup apprécié...

Je n'ai pas perdu de temps pour sympathiser avec les habitants ici, quelques petites quêtes à droite et à gauche histoire de me faire connaître et surtout de filer des coups de mains à ceux qui en avaient besoin.

Mon arrivée au Palais Bleu, où résidait la jarl Elisif, fut marquée par une conversation entre elle et l'homme qui gérait l'Académie des Bardes, regrettant que l'on ne célèbre pas une certaine festivité suite aux derniers événements tragiques qu'à subit Elisif lors de l'assassinat de son mari.

Je profita alors de l'occasion pour parler avec les gens de sa cour, et je me rendis rapidement compte qu'Elisif n'était un pantin de l'Empire. Même ses thanes disent ouvertement que le véritable chef de Solitude n'était autre que le Général Tulius. Elisif était certes bien jeune, mais sa souffrance dû à l'assassinat de son mari par le chef de la rébellion l'a complètement aveuglé en se focalisant sur l'Empire comme seule issue de secours pour Bordeciel. Visiblement, Elisif cache sa vengeance personnelle derrière son aveuglement politique. Je trouve cela tellement dommage pour une si belle jeune femme ayant encore toute sa vie devant qu'elle soit prisonnière dans ce conflit personnel et politique, car il est évident que nous nous recroiserons pour mettre fin à cette guerre, et que l'un de nous deux devra tomber.