Erxalion :

« Je me souviens du bruit assourdissant de ses sabots, qui frappent la terre tel un forgeron qui frappe sur son enclume. Ce bruit de tonnerre qui brise nos oreilles, qui déchire le sol, qui nous épouvante… Lors de la Septième Grande Apocalypse, il y a cinq siècles, moi et Arkanor furent les premiers à voir cette silhouette galoper vers nous, avec ce tonnerre qui accompagnait chacun de ses sabots qui touchaient la terre ensanglantée par la folie qui nous entourait… C’était l’ombre de la justice : Horkira, le cheval rouge ! Sa puissance égalait presque à celle du redoutable Arkanor et eux deux parvinrent à repousser les premières armées du Drack Noir maudit, et ce, pendant trois mois. Deïnor avait deux gardiens : Arkanor, le chef du Clan des X, et Horkira, symbole de la justice. Deux chevaux qui possédaient une maîtrise de la magie exceptionnelle, l’un faisait trembler la terre et l’autre faisait tomber des flammes du ciel…

Puis vînt la fin de la Septième Grande Apocalypse. Là où l’on pleurait nos héros, Horkira fut l’un d’eux. Tué par le Drack Noir lui-même. Puis le destin voulu que l’un des disciples d’Arkanor fut une légende, celle qui a tué le Drack Noir maudit.  Il s’agit bien de la Légende Disparue qui mit fin à la plus grande guerre qu’Alphasia ai connue… Arkanor aurait, selon la majorité des créatures du monde, confié, lui et ses autres disciples, toute leur puissance magique à Braltaly afin d’en finir avec le Dieu de la mort maudit. C’est, du moins, ce qui serait arrivé. Mais cela fait plus de 500 ans, et maintenant, nos héros de jadis ont vite été oubliés par la plupart des êtres de ce monde… Mais moi, je sais qu’Horkira cherche à revenir. Son esprit s’est réveillé et il veut de nouveau servir la justice… Il cherche… Il cherche une âme qui pourrait le faire revenir parmi les vivants… C’est comme si son âme avait été réveillée par une nouvelle menace, son réveil fut si soudain… Moi-même j’ignore ce qui se prépare… mais ce qui est sûr, c’est que l’esprit d’Horkira a quitté le royaume des morts pour revenir parmi les vivants… S’en vînt alors une épopée que nul n’aura jamais conscience, mais qui sauvera l’avenir du monde ! »