• Avantasia - L'opéra Metal

    Avantasia - L'opéra Metal

    Avantasia : L’aube d’un rêve, la naissance d’un monde

    Il était une fois, en 1602 après J.-C., en une belle matinée sur les toits chaleureux et silencieux de la ville de Mayence, le commencement d'une grande et fabuleuse histoire…

    …Et cette fois-ci, ce n’est pas moi qui vous la raconterai. Oh que non, chers amis ! Car Tobias Sammet s’en est déjà chargé, et ce il y a plus de 14 ans…

    Néanmoins, la véritable histoire que je vais vous raconter commence en 1999, en pleine tournée européenne du groupe de Speed Heavy Metal allemand Edguy, pour la promotion de leur album Theater of Salvation. C’est lors des voyages dans leur bus de tournée que Tobias Sammet (chanteur, compositeur, producteur du groupe), en se souvenant des précédents albums d’Edguy enregistrés avec des invités et des excellents moments passés avec eux, eut alors la fabuleuse idée de créer son projet solo basé sur son propre monde féerique : Avantasia était né ! Très rapidement, pendant que les autres membres d’Edguy décuvaient durant les longs trajets en bus de la tournée, Tobias écrivait, comme tous bons conteurs sur ses feuilles, les prémices d’une fantastique et longue aventure sur les terres magiques d’Avantasia.

    Opera Metal : Le mariage de la Féerie, du Théâtre et du Heavy Metal

    Car oui, ce premier opus d'Avantasia est bien un album concept – plus précisément un Opera Metal – dans lequel une histoire est racontée de deux façons : D’abord, Tobias s’occupe de la narration, toujours comme un conteur, de façon à ce que l’auditeur devienne lecteur et spectateur, exactement dans la même veine que Rhapsody. Puis, Tobias écrit les paroles des chansons sans narrer (à l’inverse de Rhapsody qui accentue le suspens de leur saga par le biais de textes sombres ou joyeux selon les circonstances de l’histoire). Non, là, ce sont les personnages de l’histoire eux-mêmes qui, en exprimant leurs sentiments et discutant entre eux, permettent l’écriture des paroles. Chaque morceau constitue une scène, et une série de trois ou quatre morceaux forme à son tour un acte ; un album composant une partie de l’Opera Metal qui lui même est divisé en deux (The Metal Opera, 2000, et The Metal Opera II, 2001). Et pour accentuer la mise en scène Tobias a, comme promis, pensé à l’essentiel : Les invités ! Et oui, car Avantasia met en scène plusieurs chanteurs dont chacun joue le rôle d’un protagoniste de l’histoire en chantant les couplets respectifs des personnages qu’ils incarnent. Et parmi ces fameux invités, Tobias ne s’est pas contenté d’un simple petit monde, oh que non ! On retrouve parmi eux des chanteurs réputés dans le monde du Heavy Metal, voyez donc cela : Tobias Sammet (EDGUY – Papa d’Avantasia) dans le rôle du héros de son histoire nommé Gabriel ; Sharon Den Adel (WITHIN TEMPTATION) dans le rôle d’Anna Held ; André Matos (ANGRA) dans le rôle d’Elderane ; Kai Hansen (HELLOWEEN) dans le rôle de Regrin ; Les frères Alex et Oliver Holzwarth (BLIND GARDIAN – RHAPSODY)… Bref, je m’arrête là, car ça va encore très loin, croyez-moi ! Et je ne vous parle pas de la deuxième partie dans laquelle on y trouve de nouvelles têtes !

    Mayence, 1602 après J-C…

    Bon, une fois n’est pas coutume, je vais être sympa avec vous et reprendre mon rôle de conteur d’histoires, afin vous donner un aperçu du synopsis de l’histoire racontée par Tobias :

    Mayence, 1602 après J-C…

    Il était une fois, un jeune apprenti chez les moines de Mayence nommé Gabriel Laymann qui revenait du Monastère dans lequel il venait de libérer du Démon qui était en elle, une âme perdue (enfin, « libérer », je veux dire : « Libérer par le feu »). Un beau matin, son mentor, Jakob, l’envoie dans la tour des sorcières pour faire connaissance avec une autre victime des perfidies du Diable afin de la délivrer elle aussi, mais là, c’est le choc : Sa nouvelle « cliente » se trouve être sa propre sœur, Anna, qu’il avait perdu de vue depuis une dizaine d’années…

    A partir de là, je ne vous le cache pas, c’est la catastrophe pour notre pauvre apprenti…

    Ne pouvant accepter le fait que sa propre sœur soit possédée par le démon, il mène sa propre enquête et demande à Jakob de l’aider à sauver Anna. Mais sa poisse ne s’arrête pas là, car au moment où Gabriel entre dans la bibliothèque pour demander de l’aide à Jakob, celui-ci, surpris, jette un mystérieux livre derrière son siège. Après un rapide échange entre les deux hommes, Jakob quitte la bibliothèque et Gabriel trouve le livre que son mentor venait d’essayer de cacher, et là, c’est le choc (encore !) : Un livre païen !

    Mais la déveine de notre jeune héros ne s’arrête toujours pas là (Parfois, je m’identifie en lui, ne me demandez pas pourquoi…) car Gabriel est repéré avec le livre païen dans les mains : Damnation !!

    Inutile de vous expliquer la gravité de la situation, car à cette sombre époque, qu’un moine soit en possession d’un livre païen… et bien on imagine aisément que notre pauvre héros risque d’avoir chaud aux fesses (Et c’est peu de le dire…). Du coup, sans surprise, accusé d’hérésie, Gabriel est envoyé en prison. Dans sa cellule, il fait la connaissance du dernier druide païen, Lugaïd, qui lui avoue être un des sept anges du monde fabuleux d’Avantasia. Celui-ci l’aide à s’évader pour sauver Anna, mais en échange, il doit sauver Avantasia d’une lourde menace : Le Pape lui-même tente d’entrer dans ce monde féerique afin d’y trouver une certaine Vérité Absolue. Le hic ? Eh bien, si le Pape parvient à acquérir cette Vérité Absolue, il détruit Avantasia, comprenez donc la situation est quelque peu délicate, non ? Aidé par le druide, Gabriel se retrouve propulsé dans ce monde fantastique afin d’y vivre mille et une péripéties que l’on découvre à travers les deux albums de l’Opera Metal.

    C’est ainsi que commence l’histoire. Mais cette fois-ci, étant donné que Tobias est mieux placé pour raconter ses propres histoires, je vous laisse plonger vous-même dans son monde, moi, je me charge d’Alphasia, c’est déjà assez de boulot comme ça pour que je me mette en plus deux mondes sur les épaules… Quoique, avec ces théories de mondes parallèles…

    Oh non…

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