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    CHAPITRE I :

    Mother Nature

     

    « Envole-toi, petite colombe,

    Que les derniers chagrins s’apaisent,

    Que tes plumes nous endorment,

    Enfin après cette tragédie…

     

    Envole-toi, petite colombe,

    Les Vents de la liberté te guideront,

    Vers les cieux de cristal,

    Là où t’attendent les saints anges… »

     

    -Ydëlah : Cher ami Zaphiro ! T’ai-je déjà conté les histoires de la région de Mylébor ? Et toi, cher ami Erxalion, en as-tu déjà entendu parler ?

    -Erxalion : Mylébor ? Cela ne me revient pas ! Je n’ai point vu de trace de ces contes dans la bibliothèque de la tour de Maria. Et Etherius n’en a jamais parlé, peut-être qu’il aurait pu nous aider mais il songe seul dans le Néant en ce moment.

    -Zaphiro : Perso ! Moi, parmi toutes les légendes canines, je n’en ai jamais entendu parler !

    -Ydëlah : Eh bien, asseyez-vous sur ce fragment de statue, j’ai une histoire à vous conter !

     

    Lors de l’Age de la Nuit de Cristal, dans un autre de ces mondes légendaires lointains, il y avait une forêt, au cœur d’un continent qui se sentait seul avec son jeune frère. En ces temps, dans ce monde, les hommes étaient peu nombreux et non très évolués. Seuls régnaient les grands et majestueux Olinars, gardiens des terres de l’Ouest et des mers du Nord. Ce peuple, très proche de celui des elfes, possédait un pouvoir particulièrement grand et fantastique. Leur peuple était imposant et respecté. La guerre n’avait jamais éclaté en ce monde. Néanmoins, les Olinars étaient très ambitieux, tels les hommes. Leur volonté devait être leur victoire. C’est ce vice qui, sans doute, les anéantira tous dans l’avenir. Ils étaient presque aussi puissants que des divinités, certains d’entre eux, les plus grands et puissants, pouvaient déchirer la terre et donner naissance à des lacs, des fleuves et des rivières. Ces Héros Volinars, c’est ainsi qu’on les nommait, avait donc la faculté de modifier la nature, le plus souvent à leur guise. Seules les titanesques chaînes, les cieux infinis, et les océans azurs pouvaient résister à leur pouvoir spectaculaire. Ces Héros Volinars puisaient ce pouvoir légendaire à partir d’une étrange pierre : Aenir. Cette pierre avait la taille d’un coeur de dragon, ses origines étaient entièrement inconnues. D’après les légendes Olinariennes, lors de l’Age Antique, les ancêtres des Olinars étaient dépourvus de tout savoir et méprisés par les innombrables créatures de ce monde. Et c’est lors d’une nuit qu’une goutte de feu tomba du ciel et s’écrasa au cœur des terres de l’Ouest. Très vite, cette mystérieuse pierre rouge confia aux plus vaillants des Olinars un pouvoir fascinant qui leur permit de dominer petit à petit les terres de l’Ouest. Et ainsi, leurs étonnants pouvoirs ont conquis la totalité des terres de l’Ouest.

     

    Or, de nos jours, un ultime obstacle semble leur faire face : l’Arbre Millénarium de la région de Mylébor. Cet arbre possédait une énergie mystique aussi haute qu’Aenir elle-même. Les Olinars, désirant agrandir encore plus leur puissance, souhaitaient s’emparer de cette énergie légendaire. Mais la gigantesque forêt de Mylébor les repoussait à chaque instant. L’approche de l’arbre était impossible. Les créatures de la forêt, les dragons, les elfes, les fées, les licornes, les trolls, les ogres et les loups gardaient la forêt et rejetaient tout intrus, surtout les Olinars. Mais ces derniers, trop ambitieux, ne se laissèrent point vaincre par Mère Nature. Et le drame survînt…

    Fadoris, le seigneur des Héros Volinars, s’empara d’Aenir et, grâce à la stupéfiante puissance de la mystérieuse pierre rouge, lui et ses frères commencèrent à absorber la puissance magique et naturelle de la grande forêt, épuisant ainsi petit à petit les créatures gardiennes de ces lieux divins. Et maintenant, la forêt est toujours de plus en plus menacée au fur et à mesure que le temps passe…

     

    -Ydëlah : Et voici l’histoire de l’Arbre Millénarium…

    -Zaphiro : Bon Dieu… Cette pierre !

    -Erxalion : Au nom des anges… Ydëlah ! Où as-tu entendu cette histoire ?

    -Ydëlah : C’est cette colombe qui me l’a conté !

    -Zaphiro : Erxalion ! Par tous les chiens, c’est une catastrophe !! AENIR !

    -Ydëlah : Que se passe-t-il ? Vous saviez quelque chose ?

    -Erxalion : Ydëlah ! Nous devons nous rendre sur ces terres pour comprendre certaines choses… Oh, mon Dieu… Viens avec nous, passons par Atlas Millenius !

    -Ydëlah : Mais… Qu’y a-t-il ?

    -Erxalion : J’ai tellement à te raconter concernant cette pierre… Dépêchons, un drame bien plus grand se déroule en ces temps !

     


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    Les étoiles de Lacrimatica

     

     

    Prologue :

     

    « Le soleil dégouline,

    La lumière illumine,

    Les chaînes des anges,

    Dont les ailes changent.

     

    La lumière du crépuscule,

    Filtre l’ombre de nos bulles,

    Et l’entraîne au loin,

    Vers un autre matin.

     

    Les anges bercés par la mélodie,

    Du souffle du vent de nuit,

    Font battre leurs plumes,

    Tendrement vers la lune. »

     

    C’est en songeant au poème d’adieu à Lolita que j’entendis ces sublimes rimes. Elle était là, assise sur une des innombrables pierres de la cité en ruine de Lacrimatica, les derniers vestiges de Mondias, regardant les cieux azurs et chantonnant sa mélodie divine. Zaphiro était déjà avec elle et sommeillait tendrement et sagement, lui aussi bercé par cette divine mélodie. Ainsi Ydëlah, la princesse d’émeraude, fut la nouvelle étoile des terres célestes de Lacrimatica. Ses rimes nées de sa lourde tristesse enchantaient les ruines désolés qui l’entouraient. Les anges l’ont envoyés ici, dégoûtée elle aussi par la folie humaine, elle recherchait la paix et la prospérité. Choses qu’elles trouveraient ici, avec l’absence de Braltaly, bien entendu. Oui, heureusement que ce dernier n’était pas ici, Ydëlah n’aimerait sans doute point son comportement…  

     

    Zaphiro réveillé, il discutait de mon dernier poème avec Ydëlah. C’est à cet instant que je fis mon apparition sans me présenter. Ydëlah, me voyant arriver, me laissa un triste sourire et déposa sa guitare, leva sa tête et contempla les cieux infinis. Le silence du respect s’imposa sur les terres célestes. Puis, nous parlions, nous parlions, et nous parlions encore, riant, s’amusant, craignant, s’interrogeant… Et trois journées de bonheur s’en suivirent, ce qui me permit d’oublier mon dernier malheur. Ydëlah possédait une bonté, une sagesse, et un mystère divin. Ses rimes me faisaient sourire, j’aimais tant ses mélodies. Et grâce à elle, mon malheur n’était plus qu’un vieux souvenir. Zaphiro lui présenta ses talents canins de peintre et de dessinateur. Sur son parchemin, il dessina un ange invoquant une pluie de lumière sur une civilisation humaine d’un autre monde. Ydëlah semblait vraiment apprécier ces lieux jadis appartenant aux divinités fondatrices d’Alphasia. Elle me demanda de raconter l’histoire d’Alphasia, et je lui conta mes symphonies. De la divine « Forêt de Lumière » jusqu’à la tragique septième grande guerre que j’ai moi-même vécu, « La Septième Grande Apocalypse ». Bref, ce fut une rencontre particulièrement extraordinaire.

     

    Le prophète perdu et l’âme perdue,

    Deux astres,

    Un monde,

     

    Suivant la bonté des anges,

    Guidés par le silence de Lacrimatica,

    Ils embrassèrent leurs rimes divines,

    Destinées aux âmes blessées,

    Des mondes en perdition.

     

    And this… The new dawn !

     


    5 commentaires
  • Etherius:

    "Et c'est ainsi que ce chapitre, Signe la fin épique, De la Légende du tigrex noir, Et de celui qui a hait sa race, Maudissant sa fierté éternelle, Son fantastique monde de lumière. Par-delà la Naissance d'une alliance légendaire, Les âmes pures s'étaient élevées, Rêvant de mille aventures, Et de quêtes épiques et uniques, Jusqu'à l'arrivée du Fils du Diable, Les menant vers la vérité, Et la réalité sur leur grande quête, Les Crocs du blizzard ont initiés ce voyage unique, Vers la vérité inconnue de tous, Où mille dangers ont été surmontés, Jusqu'à la perte du dernier espoir du monde, Et les larmes ont inondés la fin de leur voyage, Mais les Flammes de la Vengeance les ont rattrapés, Achevant ainsi leur périple, Auquel les vérités leurs furent ouverte, Afin de comprendre la situation de leur monde, Et de tenter de la sauver, Avant l'Aube de l'Apocalypse, Ce fut un contre de trahison et de haine, Qui causa le monde à sa perte, Mais qui enseigne l'humain, Sur ses vices et sa soif de pouvoir, Prenez-garde ! (PRENEZ-GARDE !) Vous tous ! (VOUS TOUS !) Inutile de vous confier, Gardez vos malheurs... Par-delà les Monts Enneigés, De la Grande Forêt au Grand Désert, De la Mer aux villes en ruines, Le dernier appel du diable se fit entendre, Annonçant la fin d'une ère, Et... La légende fut... And the legend ends...   "        


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